Volltext: Étude sur la Chronique de Nuremberg de Hartmann Schedel

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d'Italie, ensuite ceux de France et de Bretagne. Enfin elle 
infecta de sa contagion les provinces de la Germanie et de la 
Hongrie et sévit tellement qu’à peine dix hommes sur mille 
survécurent. Dans certains endroits le tiers des hommes seu- 
lement demeura. La plupart des contrées, non seulement les 
campagnes mais les citadelles, les bourgades et les villes 
furent tout à fait abandonnées et réduites à la solitude. 
Quelques-uns content que les juifs augmentèrent le fléau en 
empoisonnant les sources. » Schedel semble exagérer un peu 
les ravages de cette peste qui, d’ailleurs, est considérée 
comme la plus cruelle épidémie qui ait désolé l'humanité. Un 
contemporain, Froissart, se contente de dire qu’elle enleva 
«la tierce partie du genre humain. » 
Puis de grandes vues de villes : Prague où on peut recon- 
naître au besoin le vieux couvent de Strahow, Breslau, 
Constance avec les vertes eaux de son lac, Bâle et le pont 
du Rhin, Constantinople au moment de l’assaut de Maho- 
met II, comme l'indique la légende, quoique la gravure ne 
présente aucun aspect de combat. 
Le grand chef mongol Tamerlan est peint sous les traits 
presque doux d’un jeune guerrier, aux cheveux blonds tom- 
bant en longues boucles, d’où émerge une plume flottant au 
vent ; vu en buste, il est couvert d’une belle armure dessinée 
avec quelque soin; une main tient une bannière enroulée 
autour de la hampe. Et voici ce que nous dit la Chronique du 
rerrible envahisseur. « Tamerlan, grand roi des Tartares ou 
des Parthes, fut un homme d’une puissance incroyable. Issu 
d’une basse origine, d’abord simple soldat, il l'emporta telle- 
ment sur les siens par l’'agilité de son corps qu’il devint 
bientôt le chef de nombreuses nations. S’étant emparé avec 
leur aide de l’empire des Parthes, il soumit les Scythes, les 
[bères, les Albains, les Perses et les Mèdes, envahit la Méso- 
potamie et l’Arménie, traversa l’Euphrate avec quatre cent 
mille cavaliers et six cent mille fantassins et soumit toute 
l’Asie que nous appelons Mineure. » La défaite de Bajazet est 
LA CRONICA MUNDI
	        
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