Objekt: Étude sur la Chronique de Nuremberg de Hartmann Schedel

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des Gaules quelques hommes de noble naissance vinrent à 
Tite-Live, comme à une source de lait abondante ; Rome ne 
les avait pas attirés à la contemplation d’elle-même ; la 
renommée d’un seul homme les amena. Cet Âge vit une mer- 
veille inouïe dans tous les siècles : des hommes, entrés dans 
une si grande ville, cherchèrent quelque chose en dehors 
de la ville. Tite-Live fut comblé par Auguste d’hon- 
neurs et de richesses. Il fut le plus diligent des historiens et 
écrivit cent dix livres d’annales ; nous avons perdu par la 
rigueur du temps la plus grande partie de ses ouvrages. Il 
vécut quatre-vingts ans et mourut à Padoue la quatrième 
année du règne de Tibère. Son tombeau existe encore dans 
le vestibule de Sainte-Justine, avec cette inscription : Ti.livi. 
Ti.fi.qrte legidis; Aliis côcordialis patavi sibi et suis oibus. 
Ses ossements ayant été retrouvés dans la suite, les Vénitiens, 
après avoir reconstruit le prétoire de la ville qui avait été 
brûlé, les placèrent dans l’endroit le plus élevé. » 
En dehors des emprunts que l’un et l’autre font à l’his- 
torien latin, ils présentent quelque analogie lointaine avec 
lui, soit pour le système général de leur composition, soit 
pour leur crédulité imperturbable à l’endroit des prodiges. 
[ls pouvaient d’ailleurs lire l’auteur’ des Décades dans les 
êditions assez nombreuses qui en avaient été données dès les 
premiers temps de l'imprimerie (1). 
Tous deux se servent d’Eutrope pour les principaux élé- 
ments de leurs courtes biographies des empereurs romains ; 
quelquefois même ils se contentent de transcrire les propres 
mots d’Eutrope. Avec lui ils disent d’Othon : Malerno quam 
paterno genere nobilior ; de Vitellius : familia magis honorata 
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(1) La première édition semble être celle que donnèrent à Rome Sweyn- 
heym et Pannartz, sans date, mais à laquelle les bibliographes assignent la 
date de 1469. Viennent ensuite les éditions d’Udalricus Gallus, Rome (1470). 
de Vindelin de Spire, 1470, de Sweynheym et Pannartz, 1472, enfin deux édi- 
tions milanaises l’une de Philippe Lavagna, 1478, l'autre d’Antoine Zaroto, 1480,
	        
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